Localisé au sud de l’arcantillais, l’ile de Marie-Galante fait partie de l’archipel guadeloupéen. De forme plate et presque ronde(158hm2),elle est désignée de façon populaire et courante par l’expression» la grande galette».
Sa formation géologique est marquée par une faille de grande amplitude ou «Barre de l’ile» qui marque le paysage et sépare le territoire en: «les bas» au nord, «les hauts « au sud». Occupée par des populations précolombiennes qui la surnomment Aichiou Au linagan, c’est-à-dire, l’ile au coton. Marie-Galante est colonisée par les Français dès 1648, ils s’installent à l’anse Bambou où ils établissent un fort, dans le nord de l’ile, au lieu dit Vieux-Fort.
Cependant, la faiblesse du peuplement, l’insuffisance de moyens de mise en valeur des terres, le climat sec et chaud de l’lle freinent considérablement l’essor de la petite colonie. Au XVIIe siècle, l’ile s’organise peu à peu. Sont alors créées trois paroisses, unités religieuses et administratives de l’époque qui seront à l’origine de la formation des bourgs d’abord, puis fondamentalement de l’actuel découpage communal de l’archipel, y compris Marie-Galante.
« Lors de son 1er voyage, Christophe Colomb part d’Espagne le 3 aôut avec une caraque, la Santa Maria, et 2 caravelles la Pinta et la Nina. Après une longue escale aux Canaries, il arrive le 12 octobre à San Salvador (Bahamas). Croyant se trouver dans un archipel d’Asie, il les nomme Indes Occidentales… Il découvre ensuite Cuba, puis Hispaniola, future St Domingue, où il arrive le 10 janvier suivant : il va lancer les bases de la colonisation en laissant, après l’échouage de la Santa Maria, 39 hommes s’installer dans la baie de la Navidad.
La découverte de l’Amérique ne revient pas à Colomb : des fouilles récentes ont daté une implantation viking à Terre – Neuve au carbon e 14 de 1021, soit près de 5 siècles avant, confirmant la Saga islandaise d’Erik le Rouge et sa découverte du Vinland…